Le plus souvent en pierre, les cabanes appelées aussi, et pour cause, cabanes de vignes, peuvent être en bois ou en brique ; dans le Monségurais, elles ont un toit à une ou deux pentes couvert de tuiles canal. Dotées d’une porte suffisamment large, éclairées par un « fenestrou », elles s’agrémentent aussi parfois d’une cheminée et d'un mobilier sommaire (tables, bancs).

Avant les remembrements des terres, les parcelles des exploitations étant disséminées sur une ou plusieurs communes, ces constructions servaient d’abri au paysan qui pouvait y trouver refuge sans revenir chez lui pour déjeuner, pour se reposer à l’ombre ou pour se mettre à l’abri d’une averse subite. Elles étaient également utilisées pour y abriter des outils, des piquets et du fil de fer pour la vigne.

 Dans les années 1930-1950, on a parfois ajouté à proximité une cuve en béton pour préparer la « bouillie bordelaise » nécessaire au sulfatage de la vigne. 

Aujourd’hui, les agriculteurs n’utilisent plus ces édifices mais une majorité d’entre eux tient à conserver et à entretenir cet attachant petit patrimoine.

Une cabane apparemment abandonnée et une cabane restaurée à Rimons.

Deux cabanes en bois de style différent, dont l'une a été restaurée.

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