Les fours ou étuves à prunes

Le séchage, au début du XXe siècle, d'après d'anciennes cartes postales.


Le Monségurais produit des "pruneaux d'Agen", à partir des prunes d’ente séchées.

A l’origine, le séchage des fruits se faisait par exposition au soleil ou dans un four à pain.

Au XIXe siècle, avec l’expansion de la pruniculture, les paysans ont adopté une méthode plus rapide et moins aléatoire. Pour ce faire, pratiquement chaque ferme disposait de son étuve le plus souvent appelée four à prunes, située dans les bâtiments de la ferme ou dans un édifice totalement indépendant. L’étuve chauffée au bois, possède une voûte de briques de terre cuite qui ressemble beaucoup à celle de son cousin le four à pain.


Ancien four à prunes restauré.


On rangeait les prunes sur des claies de bois triangulaires, les plus anciennes étant arrondies. Ces claies étaient installées sur plusieurs niveaux de supports métalliques fixés autour d’un axe vertical rotatif pour pouvoir les sortir et retourner les prunes ; un autre système consistait à installer les claies en rangées superposées sur des wagonnets roulant sur des rails, ce qui permettait de les retirer facilement de l’étuve pour les diverses manipulations, tout en conservant la chaleur grâce à la fermeture des portes.


Un chariot prêt à entrer dans le four, avec les claies, resté en l'état.


Plus d'infos sur l'histoire des pruneaux d'Agen...


Au fil des ans, diverses modifications des étuves ont eu pour but d’améliorer les conditions de séchage des prunes.

Actuellement, le séchage se fait, dans des fours plus importants, parfois qualifiés de « tunnel », alimentés par des brûleurs au gaz ou au fuel munis de dispositifs automatiques de contrôles (chaleur, hygrométrie..).


Pruniers : de la fleur au fruit.


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