Mesterrieux : l'église Saint-Pierre-es-Liens

La particularité de cette église dont la nef a été reconstruite en 1806 est son plafond lambrissé peint par Savarin en 1856. (photos Françoise Caffy)

La dédicace porte les armoiries de Mgr. Donnet, archevêque de Bordeaux, les noms du maire Anglade et du prêtre Sahuc.


Les grands tableaux religieux qui décorent le plafond évoquent les vertus, le cheminement du pêcheur sous la forme d'un homme à la cape rouge et son accueil au paradis par saint Pierre à qui l’église est dédiée.


L'homme au manteau abandonne gloire et richesses. Il demande l'aumône.

Il est protégé par la justice, se détournant de la calomnie (le masque à chevelure de serpents rappelant les harpies). La mort vient le faucher.


Saint Pierre l'accueille au milieu du Paradis.

Sur l'autel polychrome en terre cuite, on reconnaît les évangélistes et la mise au tombeau. Le plafond, l'autel particulièrement originaux font l'attrait de cette église.


Les vitraux, de la maison Dagrant de Bordeaux ont été posés en 1899. Ils représentent saint Pierre et saint Jean au calice, rappelant cet épisode où Jean, sûr que Dieu le protège, s'apprête à boire une boisson empoisonnée, mais il en sort un monstre mi dragon, mi serpent.